Agnès Lecomte - Point 2-1 : rapport d’activités 2020 de Nantes Métropole
Messieurs les Maires, Messieurs les vice-présidents,
Nous tenons tout d’abord à rappeler notre attachement à la dynamique métropolitaine de solidarité intercommunale et de participation citoyenne accompagnée d’évolution de la gouvernance.
Concernant les actions territoriales sur notre commune, nous nous étonnons du peu d’éléments concernant le sujet de l’eau qui touche au quotidien des habitants.
Le sujet de l’eau jaune tout d’abord.
Bon nombre d’habitants ont vu dès 2019 de l’eau jaune s’écouler de leur robinet. L’étude lancée opportunément avant les élections municipales de 2020 a duré longtemps. Des résultats très synthétiques ont été publiés par la commune en juin 2021. Nous constatons que des familles ont renoncé à la consommation d’eau du robinet par principe de précaution. Elles privilégient désormais l’achat d’eau en bouteille plastique générant des déchets supplémentaires.
Les effets de la tempête Léon survenue le dimanche 1er mars 2020 ensuite.
Les habitants du quartier du Chat qui guette et du bourg ont été particulièrement marqués par ces intempéries qui ont été reconnues comme catastrophe naturelle.
A l’occasion de ces inondations, nous avons constaté que les étiers du Bas Boiseau étaient vides alors que les rues du Bas Boiseau et du secteur du Chat qui guette étaient inondées. Jérôme BLIGUET avait d’ailleurs évoqué cette situation lors du conseil municipal où nous avions parlé de gouvernance métropolitaine.
Nous avons également pu constater en plein bourg un trop plein pendant au moins 48 heures des eaux usées avec écoulement et remontées chez des riverains.
Nous aimerions savoir dans quelle mesure l’imperméabilisation des sols a accentué ce phénomène.
Enfin, le retraitement de l’eau nous intéresse.
Une étude lancée par la jeune chambre d’agriculture de Loire-Atlantique a confirmé la pollution d’origine urbaine du ruisseau en aval de la station d’épuration d’Indret.
Nous aurions aimé savoir si la Métropole avait connaissance d’éléments sur ce sujet.
De même nous sommes inquiets des pollutions de la station d’épuration du bourg dont les effluents aboutissent sur des terrains communaux et de particuliers avant de ruisseler vers la Loire.
La question de l’eau est une question importante et vitale qui va s’amplifier dans les années à venir.
Il nous semble donc crucial de mieux partager sur ce sujet.
Nous aimerions avoir un retour du Maire de la Chapelle sur Erdre (présent au conseil municipal) qui a, je crois, lancé une expérience avec Véolia.