Gildas Le Meillat - Point 3-2 : Création d’un conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance de NANTES METROPOLE
Monsieur le Maire, mes chers collègues,
Ce projet si louable soit-il, et emprunt si je ne me trompe pas d’une certaine obligation nous pose question.
En effet, ce type de dispositif, bien qu’il ne se substitue pas aux dispositifs locaux, en l’occurrence pour notre territoire, à la cellule de veille émanant elle-même des anciens dispositifs CIPD (comité intercommunal de prévention de la délinquance), ne nous semble pas en capacité de répondre au besoin des Boiséen‧nes en termes de prévention de la délinquance.
Et oui, encore un dispositif qui conduira encore une fois à des constats au détriment de l’opérationnel, nous le répétons, un policier municipal, associé à des médiateurs de rue seraient surement plus adapté à la situation de notre commune, c’était dans notre projet, et je le sais, pas dans le vôtre.
De plus, comment imaginer la cohérence de ce dispositif avec des communes dont les préoccupations en termes de prévention de la délinquance sont à cent lieues l’une de l’autre. Quel rapport entre des municipalités comme St Herblain, Rezé, Nantes, et La Montagne, Brains, Le Pellerin, St Léger les vignes, et St Jean de Boiseau. Franchement je ne vois pas.
À moins qu’à l’instar de la police métropolitaine de la TAN qui s’arrête à la Neustrie, ce dispositif ne serve les intérêts que des Nantais, et des grandes communes de la métropole.
Ou alors le pire dans ce dispositif serait de se cacher derrière celui-ci pour éluder les problèmes d’insécurité sur notre territoire en se donnant bonne conscience.
Encore une fois identifier les problèmes sans les régler, ou tout du moins apporter des solutions.
Nous ne pouvons pas nous associer à ce projet, qui sera, nous en sommes persuadés si ce n’est une usine à gaz, un outil peu efficace pour un sujet aussi prégnant pour nos concitoyens, qu’est l’insécurité, les incivilités et la prévention de la délinquance.
Complément d’intervention :
Je voudrai préciser que nous ne sommes pas opposés à toute forme de prévention, mais bien à ce dispositif, qui ne correspond pas au attentes et aux besoins des boiséen·nes. Ce type d’action me fait penser à l’action « Vol Recel Racket » initié par Nantes Métropole, il y a quelques années et qui devait prévenir les collégiens de ces problématiques. Force est de constater, que le résultat fut décevant, et pas à la hauteur des enjeux.